Maladie, handicap : quelle activité professionnelle ?

devenir blogueuse

« Et si je devenais blogueuse pour de vrai ? » , c’est la question très sérieuse que je me suis posée, un peu avant Noël, alors que je me fixais comme objectif pour 2018 de réussir à me recréer une activité professionnelle. Lorsque l’on tombe malade et que l’on se retrouve, du jour au lendemain, avec une pathologie chronique, capricieuse, évolutive et plutôt invalidante, eh bien forcément se pose – à un moment ou à un autre – la question de l’activité professionnelle.
Vais-je pouvoir retravailler un jour ? Serai-je capable d’exercer mon ancien métier ? Comment vais-je subvenir à mes besoins, financièrement ?
Que ce soit pour des raisons d’épanouissement personnel ou pour des préoccupations financières, vous vous êtes probablement posé cette question, vous aussi, alors je vous fais part de mes réflexions sur le sujet…

 

MA SITUATION PROFESSIONNELLE AVANT LA MALADIE

Professionnellement, je dois avouer que je ne suis jamais vraiment rentrée dans le moule du métro-boulot-dodo et du travail que l’on subit plus qu’autre chose. J’ai été très peu salariée, dans ma vie, et toujours dans des emplois que j’avais consciemment choisis pour ce qu’ils pouvaient m’apporter… Emplois que je quittais, sans état d’âme, dès qu’ils ne répondaient plus à mes attentes.
En 2011, lorsque je suis tombée malade et que l’on m’a diagnostiquée myasthénique, j’étais installée à mon compte depuis 2005. J’avais créé mon entreprise individuelle en juin 2006 (le statut d’auto-entrepreneur n’existait pas encore en France), dans le domaine du conseil. Quelques mois plus tôt – après une première expérience d’indépendante, en tant que télésecrétaire en portage salarial, et la création d’un forum dédié à la profession – j’avais en effet écrit un guide pratique sur cette activité, pour y détailler les étapes à franchir pour lancer son projet. C’était, en quelque sorte, LE livre que j’aurais vraiment aimé avoir, lorsque je m’étais moi-même lancée dans l’aventure fin 2003. Car le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à l’époque, les conseils étaient certes disponibles mais disséminés un peu partout, et certaines informations restaient même difficiles à trouver.

Toujours est-il que mon ebook a rencontré un succès auquel je ne m’attendais pas forcément et, surtout, j’ai très vite compris que je trouvais mon plaisir dans le fait de conseiller, aider, partager mon expérience et mes connaissances. C’est donc ce que j’ai fait, en me spécialisant dans l’accompagnement des secrétaires indépendantes. Je ne pensais pas aux possibles revenus : simplement, je suivais ma joie, j’écoutais mon cœur, j’exerçais ma passion. Le fait que cela m’ait rapporté de l’argent a vraiment été la cerise sur le gâteau !

Mon activité se basait exclusivement sur internet et, au fil des années, j’avais automatisé un maximum de tâches, des emails de prospection jusqu’au processus de commande, afin que mon activité fonctionne le plus possible toute seule, et ne nécessite pas forcément ma présence quotidienne (Faignasse Attitude, quand tu nous tiens lol). En somme, j’avais atteint mon objectif professionnel : je travaillais chez moi, à temps choisi, et la réputation du guide que j’avais écrit n’était plus à faire.

On aurait pu dire que c’était le job idéal !

Vraiment ? Eh bien non, plus tant que ça. En fait, tout début 2010, j’ai commencé à me lasser. J’avais le sentiment d’avoir fait le tour de la question concernant le télésecrétariat, cela ne m’intéressait plus, j’avais envie de nouveauté, d’un élargissement de mon horizon, je voulais monter d’autres projets, passer à autre chose que le télésecrétariat – et ce n’était pas les idées enthousiasmantes qui me manquaient.

MAIS la donne avait changé : depuis un an, mon mari et moi avions acheté une maison et avions donc un crédit immobilier « sur le dos ». Je pèse mes mots car c’est bien comme un poids sur mes épaules que je le ressentais. Cela me mettait la pression pour que mon entreprise fonctionne, et j’ai commencé à penser davantage à la rentabilité qu’au plaisir d’apporter ma contribution, alors que c’est toujours ce qui m’avait animée jusque là. Alors que, par le passé, j’avais toujours suivi mon enthousiasme par rapport aux activités que j’avais pu exercer, j’ai rapidement fait de ce crédit immobilier à rembourser un boulet bien lourd à ma cheville, m’empêchant de suivre mon cœur sans me poser de questions.
Bref, toujours est-il que la maladie a heureusement remis tout cela à plat…

 

MA SITUATION APRÈS LE DIAGNOSTIC

Finalement, après le diagnostic de myasthénie, j’ai laissé mon activité fonctionner toute seule pendant un an et demi, puis j’ai fermé mon entreprise fin 2012. Alors, certes, le fait de ne plus m’occuper de rien commençait à avoir comme conséquence une baisse du chiffre d’affaires (et je ne voulais pas attendre de ne plus être en mesure de payer mes charges, pour me décider à arrêter) mais ce qui m’a surtout poussée à clôturer, c’est que, psychologiquement, j’avais besoin d’être libre de cette activité, de l’arrêter une bonne fois pour toutes avant de me consacrer à une nouvelle. Depuis près d’un an, déjà, je songeais à une association à but non lucratif, avec des actions portées sur le développement personnel, pour aider les femmes à transformer leur vie. En 2010, j’avais d’ailleurs créé un blog sur ce sujet : « Être une femme qui réussit« 

Le blog qui a précédé « Belle, Heureuse et en pleine Santé » , créé avant que je ne sois malade, donnait déjà une idée de la direction que je souhaitais prendre…

Tomber malade m’a donné l’opportunité – le prétexte, même ! – de me consacrer à ce projet.

A peine cette décision prise et mon formulaire de radiation envoyé auprès de mon Centre de Formalité des Entreprises, la Vie me montrait son approbation en quelque sorte, puisqu’on m’a proposé de me racheter un élément de mon ancienne activité, pour un montant qui allait m’assurer un revenu minimal pour toute l’année 2013, me permettant ainsi de m’occuper uniquement de ma santé, sans stress ni pression liée à l’argent !

Mais je suis incorrigible… et passionnée ! Quand les symptômes s’éloignent et que mes projets/idées reviennent à la vitesse grand V, j’ai un peu (beaucoup !) tendance à oublier que mon équilibre reste très fragile, et j’en fais alors trop, trop vite. Je ne m’en rends compte qu’une fois que la fatigue me tombe dessus… et il me faut alors plusieurs jours voire semaines pour ressortir la tête de l’eau.

Fin 2014, j’ai ainsi voulu me lancer dans une activité de marketing de réseau, parce que je commençais à ressentir quelques peurs par rapport à notre situation financière. Me sentant mieux physiquement, je me suis mise en tête de me recréer au plus vite une source de revenus. J’ai d’ailleurs raconté cet épisode ici. Mais, pour résumer, en deux mois et demi, je me suis littéralement épuisée. J’étais passionnée par le sujet et super enthousiaste (parce que le marketing de réseau, pour moi, c’est davantage une histoire de développement personnel et de leadership que de vente). Malgré tout, ma motivation première était financière, j’avais la pression et œuvrais dans un sentiment d’urgence dont je croyais pourtant m’être débarrassée depuis quelques temps. Mais non, chassez le naturel et il revient au galop !

 

QUELLE ACTIVITÉ AI-JE ENVIE D’EXERCER MAINTENANT ?

Cette fois-ci, après la grosse rechute de début 2015, j’ai vraiment pris le temps de me remettre et de consolider cette amélioration de mon état. A la maison, au quotidien, j’ai un rythme tellement tranquille, tellement adapté à mes capacités que, forcément, je me sens plutôt en forme ! C’est là qu’il s’agit de ne pas tomber dans le piège de penser que je ne suis plus malade, que je peux refaire plein de choses… au risque de passer très rapidement du côté de la ligne « j’en ai trop fait » (limite que je ne sais toujours pas évaluer, au bout de 6 ans de maladie). Pourtant, quand je dis que j’en fais trop, cela reste des activités minimes, voire totalement dérisoires pour n’importe quelle personne en bonne santé !

TROP, ça peut être faire les courses et le ménage le même jour. TROP, c’est passer trois heures d’affilée sur l’ordinateur, et ce pendant plusieurs jours de suite. TROP, c’est avoir constamment un projet qui me trotte dans la tête et me mettre la pression pour le réaliser au plus vite. TROP, ça peut même juste être une trop grande activité mentale, alors même que je suis restée allongée toute la journée. Mon TROP est très fluctuant et ses limites finalement très réduites.

Donc, cette fois-ci, en me fixant comme objectif 2018 de me recréer une activité professionnelle, je me suis promis de garder tout de même comme priorité ma santé et mon chemin de guérison.

J’ai pris la décision de ne plus me laisser dicter par ce sentiment d’urgence (qui a, il faut le dire, toujours été un peu mon problème). J’ai pris la décision de continuer à donner la priorité absolue à ma santé, ma guérison, ma routine quotidienne : j’ai exploré tant de pistes intéressantes, j‘ai toutes les cartes en main, toutes les clés à ma disposition et, pourtant, je ne les exploite jamais à fond très longtemps, rattrapée par mes envies de créer des projets, de retravailler, d’accomplir à nouveau quelque chose professionnellement, avoir à nouveau un revenu.

Tout m’a donc très vite ramenée à ce blog, que j’ai créé en 2013, précisément pour partager tout ce que je découvrais et expérimentais en matière de retour à la santé.
Partager, c’est ce qui me plaît, ce qui me fait vibrer, ce qui me donne envie de me lever le matin. Il est dans ma nature profonde de partager ce que je sais, de communiquer, de tester des choses et de les expliquer ensuite. Cela fait partie de ma mission de vie, je sais qu’avec une telle activité, je suis complètement dans ce que je suis censée faire. Il n’y a aucun doute là-dessus. Cela m’a d’ailleurs été confirmé par des études, comme Chrysalide ou le design humain.

Un autre message, venu de mes guides et de ma famille d’âme, et transmis par David Mogiel, disait textuellement ceci :

Ta famille d’âme essentielle te demande de ne pas hésiter à partager tes connaissances, tes acquis, tes prises de conscience, afin de permettre à l’autre d’ouvrir sa conscience vers le développement de ses propres aptitudes.
Il est maintenant temps pour toi d’aller vers plus de conscience de qui tu es et de ce que tu dois faire. Agit en tant qu’initiateur te permettra de pouvoir évoluer vers ton chemin personnel intérieur.
Nul besoin d’outils, si ce n’est l’outil dont tu disposes déjà : la parole, la sagesse, la prise de recul et la communication.

 

Ce blog n’est pas vraiment un projet supplémentaire à rajouter à ma vie et à mon emploi du temps : il fait partie intégrante de mon chemin de guérison. J’ai envie de dire qu’il est JUSTE le partage de mon cheminement et doit donc suivre le rythme de ce dernier. Ni plus, ni moins. Ce n’est donc pas du tout incompatible avec ma décision de me tenir à mes pratiques santé régulières et à en faire ma priorité absolue. Ce blog n’est pas un projet professionnel en tant que tel, c’est un projet de vie !

Quand je ne veux pas en faire trop d’un coup, que je ne m’épuise pas sur la rédaction d’un magazine parallèlement aux articles de blog, quand je ne brûle pas les étapes… bref quand je suis raisonnable, que je ne cède pas à mes peurs de manquer, eh bien il n’y a pas de raison pour que le fait d’être blogueuse me fatigue outre mesure !
Ce qu’il faut, en revanche, c’est que je garde à l’esprit le fait que c’est le blog qui doit suivre mon évolution et mon état de santé, et non l’inverse, que je ne me mette pas la pression pour produire un maximum de contenu ou que je m’emballe en multipliant les projets, aussi excitants et enthousiasmants soient-ils ! Parce que l’expérience m’a montré qu’à être pressée et à vouloir courir plusieurs lièvres en même temps, je n’avançais finalement sur rien… Ni sur les projets, ni sur ma guérison. Je suis vraiment  incorrigible à ce niveau-là, je ne sais pas faire les choses à moitié et, lorsque je me remets au travail et que je m’enthousiasme pour une nouvelle idée, je néglige totalement tout le reste, de mon alimentation à mes pratiques de santé quotidiennes.

J’ai donc, pour le moment, complètement stoppé le magazine. J’avais publié trois numéros au format PDF, et je suis actuellement en train d’en convertir les articles en dossiers pratiques. Je ne relancerai le projet de magazine que lorsque l’association DÉFIS de fille aura le budget nécessaire pour en faire une version papier… J’ai également mis de côté les projets de livres que j’avais commencés. Chaque chose en son temps.

La seule chose que je me fixe, pour le moment, pour 2018, c’est de me consacrer entièrement à aller de mieux en mieux et de partager ce chemin sur le blog. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas d’autres projets, plus professionnels… Mais je ne veux plus brûler les étapes. Je me suis rendue à l’évidence : mon plus gros projet est et doit rester la récupération de la santé. Parce que sans la santé, je ne suis pas en mesure d’exprimer mon plein potentiel et de réaliser ce que je suis censée réaliser. La santé, c’est pourtant la base : on le comprend quand on la perd.

Alors vous vous demandez peut-être en quoi cela a un rapport avec une activité PROFESSIONNELLE ? (si si, je vous ai entendue !) Une activité professionnelle est synonyme de revenus, normalement… Mais comment le fait de m’occuper de ma guérison et d’en parler sur ce blog pourrait me faire gagner de l’argent ?

Eh bien JE N’EN SAIS RIEN mais je fais confiance à la Vie. Si vraiment, je suis pleinement dans ma raison d’être en publiant ce blog, alors la vie pourvoira à mes besoins, une opportunité se présentera. Je ne veux surtout pas tomber dans une stratégie de rentabilité, ni prendre mes décisions en fonction de si cela va être vendeur, si cela va me rapporter et combien. Je veux juste faire ce qui m’éclate, comme au temps où j’ai créé le forum des télésecrétaires, en 2005-2006.

 

MES CONSEILS POUR VOUS

Pour finir, je voudrais vous faire part des conclusions personnelles que j’ai tirées sur ce sujet. Ce ne sont pas tant des conseils que des leçons que j’ai retenues et que je partage avec vous. Si vous êtes dans une démarche de vouloir vous reconvertir professionnellement, suite à une maladie ou un handicap, il y a, selon moi, deux choses primordiales dont il faut prendre conscience.

Tout d’abord, je pense qu’il est important de savoir accueillir le changement et ne pas s’accrocher à sa vie d’avant. Même si on pensait que notre vie ou notre travail nous comblaient, il y a toujours une raison au fait de tomber malade ou de vivre une difficulté. S’accrocher à son passé ou à la personne que l’on était avant, s’accrocher aux rêves que l’on avait réalisés avec cœur ou aux projets sur lesquels on avait sacrifié tout notre temps, c’est empêcher la nouveauté d’entrer dans notre existence. Et c’est surtout avoir la prétention de croire que la vie est vraiment mal fichue et que l’on sait mieux qu’elle ce qui est bon pour nous. Personnellement, j’ai plutôt la conviction qu la vie est toujours parfaitement orchestrée et bien plus intelligente que nous 😉 Même si, parfois, nous ne comprenons pas où elle veut en venir en nous faisant vivre telle ou telle situation, cela toujours partie d’un plan bien ficelé et cohérent.

La vie évolue, nous évoluons avec elle, guidés ainsi pas après pas sur notre chemin. Offrir de la résistance ne fait que retarder le moment où l’on prendra la direction que l’on était, de toute façon, censé prendre. Sans compter que résister apporte de la souffrance et de la frustration.

Aujourd’hui, votre vie est telle qu’elle est. Votre état physique vous empêche de reprendre votre vie d’avant ou votre emploi d’avant ? J’ai envie de dire : TANT MIEUX ! Car ce n’est pas en reproduisant les mêmes choses, en prenant les mêmes décisions qu’avant, en gardant le même environnement, les mêmes pensées, les mêmes émotions, que vous allez changer quelque chose dans votre vie, que ce soit au niveau de votre santé ou d’un autre domaine. Les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets, si vous mettez tous vos efforts à retrouver la vie que vous aviez avant la maladie, alors cela signifie que vous n’avez peut-être pas tiré les leçons de l’apparition de cette maladie dans votre vie.

La maladie qui vous empêche aujourd’hui de refaire le même travail qu’avant est peut-être même là pour vous aider à vous détacher de cette vie d’avant qui, manifestement, vous a rendue malade ! Alors pourquoi lui en vouloir ?

Les murs de brique qui se trouvent sur votre chemin sont là pour une seule raison : vous pousser à vous dépasser, pour obtenir ce que vous voulez vraiment.
Randy Pausch

La deuxième chose importante à réaliser (et non la plus facile) est au sujet de l’argent. Si vous y regardez de plus près, avec objectivité et honnêteté, vous admettrez que ce n’est jamais vraiment le manque d’argent qui nous freine dans nos projets ou nous empêche de réaliser nos rêves, faire ce que nous dicte notre cœur : c’est uniquement la PEUR de manquer, nos croyances limitantes, notre perception erronée de la situation.
Parce qu’en réalité, quand on ose faire le grand saut sans filet, en acceptant de lâcher prise et de faire confiance à la vie, on se rend compte que la vie, elle nous soutient toujours d’une manière ou d’une autre et nous déroule même le tapis rouge pour que l’on continue à suivre la voie de notre cœur, à suivre notre joie et notre excitation.

Quand on fait des choix faciles, la vie devient difficile.
Quand on fait des choix difficiles, la vie devient facile.
Robert Kiyosaki

Alors si, actuellement, vous vous interrogez sur l’activité professionnelle que vous allez bien pouvoir exercer à l’avenir, je dirais que la première question à vous poser est celle de la raison qui vous pousse à vouloir retravailler : est-ce pour vous accomplir personnellement, créer quelque chose, vous épanouir… ou pour subvenir financièrement à vos besoin ? Car si votre motivation est d’abord financière, alors ce n’est pas une bonne motivation pour trouver ce pour quoi vous êtes vraiment faite.

Ne cherchez pas l’activité qui va pouvoir s’adapter à vos capacités physiques, ne cherchez pas l’activité qui va pouvoir vous faire gagner de l’argent : cherchez l’activité qui va faire vibrer votre cœur et nourrir votre âme, l’activité que vous auriez de toute façon envie de faire si vous n’aviez pas du tout besoin d’argent et que vos arrières étaient assurés pour les prochaines années !

Je sais que les croyances et peurs liées à l’argent sont coriaces, et les miennes refont régulièrement surface. Mais à chaque fois que je suis sur le point de faire des choix guidés par la peur, heureusement la vie me met des bâtons dans les roues et je suis obligée de revenir sur le bon chemin, c’est-à-dire celui de la passion que j’éprouve à faire quelque chose.

Voilà donc, je deviens blogueuse sur Belle, Heureuse et en pleine Santé. Pas parce que je pense que ça peut me rapporter de l’argent, mais parce que ça m’enthousiasme et parce que je sens que je suis à ma place quand je partage au sujet de la santé et de la spiritualité.
Actuellement, je n’ai pas de revenus et je n’ai surtout pas la forme physique nécessaire pour quelque activité professionnelle que ce soit. Pourtant, depuis fin 2012 que j’ai fermé mon entreprise, je ne suis pas morte par manque d’argent. Je ne me suis pas retrouvée à dormir dehors ou à mendier un morceau de pain. Nous réussissons toujours à payer les mensualités de notre maison. J’ai zéro revenu depuis fin 2012 et pourtant il n’est arrivé aucune catastrophe. Ce n’est jamais l’argent le problème, alors comment pourrait-il être la solution ?

Voyons donc ce que la vie va me réserver, maintenant…

CONFIANCE ET LÂCHER-PRISE !

 

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